La RDC vers un chaos préélectoral, électoral et post-electoral

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La RDC vers un chaos préélectoral, électoral et post-electoral

Aujourd'hui, il est clair que le processus électoral du cycle de 2023 par sur des bases et/ou des prémisses fausses, faisant le lit d'un chaos et d'une paralysie du pays, déjà que la proclamation par la CENI en 2019 de Félix Tshisekedi n'a jamais jusqu'à ce jour convaincu la majorité de la population et la communauté internationale et donc, l'on doit pas partir de faux en faux, c'est ce qui explique la colère du peuple congolais de voir l'entame d'un processus Made in UDPS.

Aujourd'hui, le forcing à la CENI avec Denis Kadima, fichier comme candidat UDPS après que le non consensus a été constaté prouve le mal de positionnement de l'UDPS, dépourvu de bilan, Félix Tshisekedi n'espère désormais qu'à une nouvelle élection fabriquée, c'est le constat des avertis, déjà qu'il avait réussi d'imposer les siens à la cour constitutionnelle en violation de toutes les règles en la question.

Dodo Kamba n'a ni compétence ni qualité d'engager les confessions religieuses mais applaudit par l'UDPS et la talibanie en générale pour son imposture, espérant conserver leur pouvoir par la fraude.

Aujourd'hui, le processus est rejeté par toutes forces politiques y compris celles de l'Union Sacrée qui n'ont envoyé leurs délégués à la CENI et a la commission paritaire de l'Assemblée Nationale; en plus du FCC et LAMUKA qu'il faut ajouter les deux confessions religieuses les plus représentatives, représentées par la CENCO et l'ECC.

L'Udps jouant le jeu des six confessions religieuses en persistant sur Denis Kadima, alors que le constat général est aussi celui d'un équilibre géopolitique sur la répartition de rôle, il ne faudra pas que le Président soit jugé et partie, hors l'appartenance de Denis Kadima à sa tribu est le problème clef, déjà que Kaluba est à la cour, quand bien même que contesté.

Les confessions religieuses n'ont jamais désignées un Président de la Ceni et l'Assemblee Nationale ne peut statuer sur un faux.

Le changement intervenu le 24 janvier 2019 au sommet de l'Etat est venu renforcer le tribalisme, déjà qu'à la proclamation des résultats de la présidentielle de 2018, le pays a échappé d'une guerre ethnique, hors le tribalisme n'avait pas le même empleur avant l'arrivé du régime taliban.

Confirmer Denis Kadima à la CENI qui va proclamer Félix Tshisekedi Président de la Republique, alors que non élu, seuls peut être des voix du Kasaï risquera de faire plonger le pays dans des affrontements ethniques et haineuses; c'est pourquoi, il y a intérêt de préserver l'unité national et d'écarter les frères Kasaiens de la présidence de la CENI.

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